Aperçu des latences au niveau des pays en Afrique

Cet article donne un aperçu des effets des infrastructures transfrontalières et des interconnexions logiques en Afrique sur la latence intra-pays et transfrontalière sur les trajets Internet de bout en bout, en comparant les mesures de performances Internet entre différents pays. Nous avons collecté des pings ICMP entre les pays à l'aide de Speedchecker et appliqué un algorithme de détection communautaire pour regrouper les pays en fonction des temps d'aller-retour (RTT) entre les pays.

Nous avons observé trois principaux groupes de latence: Afrique orientale et australe; Afrique du Nord; et Afrique occidentale et centrale. Une observation intéressante est que ces grappes correspondent en grande partie à des pays qui partagent les mêmes langues officielles ou l'histoire coloniale passée. Le cluster de l'Afrique orientale et australe est le plus fortement groupé: ces pays ont les valeurs de latence inter-pays les plus faibles.

Nous avons également constaté que certains pays ont une latence intra-pays beaucoup plus élevée que prévu, ce qui indique le manque de peering local ou d'infrastructure physique dans le pays lui-même. Cette constatation souligne l'importance du déploiement de l'infrastructure de mise en réseau physique et des relations inter-réseaux au niveau national et régional.


 

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